31/10/2010

Et la mort n'aura pas d'empire

Et la mort n'aura pas d'empire.
Les morts nus ne feront plus qu'un
Avec l'homme dans le vent et la lune d'ouest.
Quand leurs os becquetés seront propres, à leur place
Ils auront des étoiles au coude et au pied.
Même s'ils deviennent fous, ils seront guéris,
Même s'ils coulent à pic, ils reprendront pied,
Même si les amants se perdent, l'amour ne se perdra pas,
Et la mort n'aura pas d'empire.

Et la mort n'aura pas d'empire.
Depuis longtemps couchés dans les dédales de la mer,
Ils ne mourront pas dans les vents.
Se tordant sur des chevalets quand céderont les tendons,
Attachés à une roue, ils ne se briseront pas.
La foi dans les mains cassera net
Les démons unicornes les transperceront.
Fendus de toutes parts, ils ne craqueront pas
Et la mort n'aura pas d'empire.

Et la mort n'aura pas d'empire.
Les mouettes ne pousseront plus de cris dans leurs oreilles
Et les vagues ne se fracasseront plus sur les rives.
Où s'ouvrait une fleur peut-être qu'aucune fleur
Ne lèvera la tête sous les rafales de pluie,
Même s'ils sont fous et raides comme des rats morts
Leurs têtes martèleront les marguerites,
S'ouvriront au soleil jusqu'au dernier jour du soleil
Et la mort n'aura pas d'empire.

Dylan Thomas

30/10/2010

29/10/2010

28/10/2010

27/10/2010

26/10/2010

Extrait de Modern Style

La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas

La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas, Mademoiselle Brown
Et le coeur se déchire quand les chiens sont lâchés
Amour, amour.
Anglaise modern style ou Européen recyclé
Les intermittences de nos coeurs
Mon Dieu, mon Dieu, qu'elle crève de douleur.

Jean Bart

25/10/2010


Riz, poulet au curry et amandes

24/10/2010

23/10/2010

21/10/2010

19/10/2010

Les corbeaux

Seigneur, quand froide est la prairie,
Quand dans les hameaux abattus,
Les longs angelus se sont tus...
Sur la nature défleurie
Faites s'abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux.

Armée étrange aux cris sévères,
Les vents froids attaquent vos nids !
Vous, le long des fleuves jaunis,
Sur les routes aux vieux calvaires,
Sur les fossés et sur les trous
Dispersez-vous, ralliez-vous !

Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment des morts d'avant-hier,
Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver,
Pour que chaque passant repense !
Sois donc le crieur du devoir,
Ô notre funèbre oiseau noir !

Mais, saints du ciel, en haut du chêne,
Mât perdu dans le soir charmé,
Laissez les fauvettes de mai
Pour ceux qu'au fond du bois enchaîne,
Dans l'herbe d'où l'on ne peut fuir,
La défaite sans avenir.

Rimbaud

11/10/2010

10/10/2010

09/10/2010


Muffin aux pépites de chocolat

03/10/2010

02/10/2010